Festivals de 2024 : le gouvernement tente de calmer la colère qui monte…

Festivals de 2024 : le gouvernement tente de calmer la colère qui monte…

On vous en parlait, il y a quelques jours, les festivals pourraient bien payer cher, le prix des Jeux Olympiques de 2024. La faute à la sécurisation de l’événement qui devrait mobiliser toutes nos forces de sécurité, rendant difficile la mise en sureté d’autres rassemblements publics.

Une possibilité soulevée par le gouvernement, qui fait déjà hurler les organisateurs de festivals. A tel point que la ministre de la Culture, va tenter de rassurer aujourd’hui. Tenter. Pas sûr qu’elle y parvienne.

Rima Abdul-Malak va recevoir aujourd’hui les 20 plus gros festivals français pour dit-elle « chercher des solutions au cas par cas ». Une concertation mais les solutions miracles n’existant pas, la Ministre a ce matin – sur RTL – laissé entendre qu’« il y aura peut-être certaines annulations, si certaines solutions ne sont pas trouvées ».

Dans ce cas, que « négocier » avec le gouvernement ? L’idée est plus d’envisager des alternatives – décaler les événements dans le temps (par exemple en suivant l’exemple de Solidays qui pourrait passer de juin à janvier 2024) voire changer l'architecture de ces festivals pour des jauges moins difficiles à sécuriser.

Reste que la question est essentielle car si tout le monde se réjouit de la tenue des JO en 2024, il ne faudrait pas qu’ils s’accompagnent d’une désertification culturelle et sportive sur l’ensemble du territoire. Les cérémonies d’ouverture en plein air, en « pleine ville » semblent prometteuses et historiques mais demanderont une sécurité maximale. En la matière, la France semble avoir sur-estimée ses forces et moyens.