L’électro dans le monde pèse près de 12 milliards de dollars !

25 avril 2024 à 12h44 par Christophe HUBERT

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Crédit : IMS

L’électro dans le monde pèse près de 12 milliards de dollars !


Actuellement se tient à Ibiza, l’International Music Summit – IMS pour les intimes. Un événement qui fait coup triple puisqu’il s’agit autant d’une conférence réunissant les acteurs de la filière musicale électronique, que de donner le coup d’envoi de la saison à Ibiza… le tout, se terminant en apothéose avec un festival donné sur le site historique de Dalt Villa.


Et c’est dans le cadre professionnel de l’IMS que sont dévoilés chaque année, les résultats d’une enquête sur le marché des musiques électroniques. Histoire de compter ses forces en comptant ses sous. Pour 2023, le rapport de l’IMS nous dit que l’industrie de la dance music pèse, au niveau mondial, 11,8 milliards de dollars !


Un marché « fermement dans sa phase de croissance post-pandémique » puisque la croissance observée l’an passé dépasse les 17% ! Elle est portée par les zones « traditionnelles » de l’électro mondiale – Etats-Unis, Australie et Europe – mais aussi mais par de nouveaux marchés en forte expansion, tels le Mexique, l’Inde, le Brésil ou encore l’Afrique du sud. En Australie par exemple, les auditeurs d'électro (sur Spotify) sont 10 fois plus nombreux que la population australienne !


Autre enseignement de cette étude, les genres musicaux ne connaissent pas tous le même engouement. Basé sur les ventes de titres (notamment via Beatport), le rapport nous dit que la techno et la house restent les genres dominants, mais que c’est l’afro house qui a bondi l’année dernière, passant du 18e genre le plus vendu, à la place de 9e ! Pour les plus curieux, voici le détail : la tech house est le genre N°1, suivie par la house, la techno, la melodic techno, la drum'n'bass.


De quoi être très optimiste pour la scène des musiques électroniques en 2024, d’ailleurs 73% des professionnels de la filière électro se déclarent confiants en l’avenir. Quant aux DJs, interrogés sur leurs revenus et leurs passions, on apprend que 51% des DJs sont d’accord avec l’idée que là où ils gagnent le plus d’argent, c’est en jouant en clubs ou festivals. Mais paradoxe, ce n’est pas l’endroit qu’ils préfèrent. 85% d’entre eux disent préférer la production musicale au live.