"Clean Scene", le projet alliant écologie et musiques électroniques
Publié : 19 avril 2021 à 17h33 par Jean-Baptiste Blandin
Crédit : Instagram / @cleanscene
« Repenser le monde de demain », c’est peut-être l’une des seules choses positives qu’ai apporté la crise sanitaire. Laisser de côté depuis plus d’un an, le secteur de la nuit a eu le temps de se recentrer sur l’après Covid-19 et la question environnementale semble être l’un des points fondamentaux du renouveau de la fête.
Récemment, le projet né en Grande Bretagne « Clean Scene » a publié une étude compilant et analysant l'empreinte carbone du Top 1000 des DJs de Resident Advisor lors de leurs tournées en 2019.
Les résultats sont alarmants : 51.000 avions pris, 117 millions de kilomètre parcouru et 35 tonnes de CO2 émit en une année, soit presque vingt fois plus que la moyenne recommandée.
L’objectif de Clean Scene n’est pas de pointer du doigt les artistes en question mais de chercher des solutions envisageables. Parmi elles, le projet invite les clubs à privilégier des artistes issus de la scène locale, invite chaque structure à mesurer son empreinte carbone ou encore de favoriser l’utilisation du train pour se déplacer lors des tournées.
La question environnementale touche l’ensemble du secteur musical qui multiplie les annonces et les projets pour limiter les plastiques lors des événements comme « Bye Bye Plastic », le mouvement écologique lancé par Blond:ish ou encore l’organisation « Music Declares Emergency » qui regroupe plus de 2400 artistes différents.