Stereoclip, le réflexe de la fête
29 février 2024 à 11h43 par Christophe HUBERT
Stereoclip
Crédit : Stereoclip
Stereoclip, le réflexe de la fête
On devrait, on pourrait prendre des gants, faire attention aux mots que l’on utilise mais à la prudence, on préfère le partage aujourd’hui et donc, autant le dire tout de suite, le nouvel album de Stéréoclip est juste génial !
Un album house, puissamment club baptisé « Reflex » et qui sera livré demain. Puissamment mais pas bêtement. Il est profond cet album, adulte, cinématographique. Un hymne aux clubs qui va déloger en vous, le moindre souvenir de fêtes, d’évasions nocturnes. D’ailleurs, cette proposition de Stereoclip tient en effet du double réflex(e), celui lié à la photo – les titres sont comme des moments capturés, gravés dans les mémoires, de véritables boites à souvenirs – celui, plus musculaire, électrique, qui nous amène à la danse !
Avec cet album, Stereoclip s’étend, reconquiert le temps (bien précieux pour les artistes en 2024), loin des formats Tiktok ou Spotify. S’étendre c’est raconter, s’évader et « Reflex » offre là, presque une bande originale de film. Film de sa vie, film de la nôtre, quand nous hantions collectivement les clubs et les soirées avec nos potes.
D’ailleurs, c'est presque de l'ordre de l'étude scientifique ce que fait Stereoclip. Comme si son album lui permettait d’entrer en solitaire et en profondeur dans un club. D’y observer la faune et les zombies, d’y analyser ce qu’on y laisse, ce qu’on y gagne, des souvenirs gravés à jamais.Car soyons clairs, « Reflex » est plus le regard amoureux et nostalgique d’un trentenaire, sur ces moments collectifs qu’on vit en club, que celui d’un millennial qui est rentré à 6h du mat’ dimanche dernier !
En court et en bref, on a adoré « Reflex », et tout cela méritait bien une invitation officielle, Stéréoclip sera donc ce jeudi soir l’invité d’Antoine Baduel et de l’Happy Hour FG ! A vous de savourer demain cette pépite, de renouer le fil de vos souvenirs et de laisser la fête vous envahir à nouveau. Ce que les Cassius avaient résumé d'une formule à l'époque, "15 again".