Clubs : vers une hausse des prix d’entrée ?

Clubs : vers une hausse des prix d’entrée ?

C’est assez alarmant et c’est le constat fait actuellement en Angleterre. Mais les mêmes causes entrainant parfois les mêmes effets, les clubs français vont-ils devoir augmenter leurs prix ?

Vraie question à la lecture d’un rapport sorti ce mardi par la NTIA (Night Time Industries Association), association des acteurs de la vie nocturne britannique. En interrogeant 198 clubs et discothèques, il apparaît que les établissements de nuit font face, en sortie de crise covid, a une flambée de leurs coûts d’exploitation.

Ainsi, cette étude notamment une hausse de 26% des prix liées à la nourriture et aux boissons, plus 31% des tarifs des assurances ou encore une hausse de près de 20% liée aux salaires. Pour faire court, les coûts d’exploitation des clubs anglais ont bondi d’un quart en un an, l’étude parlant même de « tempête parfaite » au niveau des frais.

Alors cette flambée, ces hausses peuvent-elles se constater en France, alors que les clubs rouvriront leurs portes le 16 février ? Pas forcément, car les clubs anglais subissent plusieurs facteurs nationaux : la fin du « quoiqu’il en coûte » (qui se traduit par une hausse de TVA à son niveau d’avant crise), une augmentation des salaires que l’on ne connaît pas chez nous ou encore des frais indirectement liés au Brexit.

L’étude de la NTIA laisse en tout cas entrevoir un avenir chaotique pour le secteur des clubs et discothèques d’Angleterre. En France, la forte mobilisation des pouvoirs publics, aux côtés des lieux festifs contraints à la fermeture, devrait limiter la casse, même si les coûts des assurances, par exemple, devraient également s’orienter à la hausse chez nous.

Au final, pas de hausses des prix en vue pour l’entrée des clubs français, ni au niveau du bar. Mais il faudra rester attentif car ce sont des clubs fragiles économiquement qui vont devoir retrouver une vitesse de croisière.