Festivals de 2023 : êtes-vous prêts à payer (beaucoup) plus cher ?

19 octobre 2022 à 13h02 par Christophe HUBERT

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Crédit : @giphy

Festivals de 2023 : êtes-vous prêts à payer (beaucoup) plus cher ?


C’est l’un des plus vieux festivals de musique, créé en 1970. L’un des plus gros aussi, l’édition 2021 ayant réunis plus de 200.000 personnes. Le festival de Glastonbury est donc une institution... mais un événement fragilisé, comme beaucoup d’autres en Angleterre, comme beaucoup d’autres en France.


La crise covid est passée par là mais ce qui frappe les organisateurs de festivals, c’est la puissante hausse des coûts. On vous en a parlé tout l’été, sur FG, à la faveur d’interviews des plus grands festivals de France et tous ont confirmé – de Family Piknik aux Francofolies de la Rochelle – que l’addition s’alourdit, notamment le cachet des artistes qui s’envolent.


 


Le billet d'entrée pour le Glastonbury festival va grimper de 50£


 


Mais depuis la guerre en Ukraine c’est aussi la facture énergétique qu’il faut assumer, ainsi que l’inflation. Une situation en cascade et ce sont donc les prix des billets qui se trouvent aujourd’hui impactés. L’organisateur du Glastonbury Festival vient de l’annoncer, sur les réseaux sociaux, le billet d’entrée va grimper de 50 livres pour l’édition 2023. Une hausse de plus de 57 euros !


Emily Eavis explique que l’organisation s’est efforcée de minimiser la hausse du prix des billets mais reconnaît « nous sommes confrontés à d’énormes augmentations des coûts ». Une flambée qui devrait se retrouver en France, il va donc falloir que vous mettiez la main à la poche. Ceci dit, attention, la situation n’est pas tout à fait comparable chez nous. D’abord parce que l’inflation ne sera (que) de 5,6 % en France, quand elle dépasse les 20 % au Royaume Uni. De plus, les aides publiques (bouclier énergétique) ne sont pas les mêmes des deux côtés de la Manche.


Quoiqu’il en soit, l’édition 2023 de Glastonbury se tiendra du 21 au 25 juin prochain… et c’est bien là l’essentiel, que les festivals de musique puissent avoir lieu. La situation est telle que certains événements, plus petits, indépendants, pourraient ne pas y survivre, réduisant ainsi l’offre culturelle en France comme dans le reste des pays européens.