Tribe Of Nova : le festival qui vire au drame en Israël

Tribe Of Nova : le festival psytrance qui vire au drame en Israël

Alors que le bilan ne cesse de s’alourdir suite aux attaques terroristes du Hamas, en Israël, c’est le festival psytrance « Tribe Of Nova », organisé à la frontière avec Gaza, qui concentre les inquiétudes. Il se tenait pour la première fois le 6 et 7 octobre à l'occasion de la fête de Soukot.

Deux DJs au moins étaient de nationalité française, d’après Libération. Le quotidien a interrogé l’un d’eux, Radikal Moodz, qui décrit « un épisode horrible » et ajoutant « plusieurs de mes amis sont morts ou disparus. »

Disparus, c’est bien le mot qui inquiète, alors que le Hamas pourrait avoir fait des centaines d’otages. Libération affirme même que plus de la moitié des otages civils seraient des festivaliers. La rave party organisée à la frontière a semble-t-il été frappé dès le début de l’attaque du Hamas et elle rassemblait plus de 3000 jeunes. Les témoins évoquent un assaut sanglant, comme Gili Yoskovich sur la BBC qui déclare "Ils [les terroristes] allaient d'arbre en arbre et tiraient. Je voyais les gens mourir autour de moi. Je suis restée silencieuce, je n'ai pas pleuré". Un autre rapporte au quotidien Haaretz, que la fête en plein air, a viré au « champ de bataille ».

Un rassemblement pourtant festif et pacifique, l’un des enjeux de ces raves est de propager un message de paix, en l'occurrence, entre israéliens et palestiniens, d’où son organisation si proche de la bande de Gaza.

Pour le moment, il  n'y a pas de chiffres officiels concernant le nombre de personnes retenues en otage ni leur identité et les vidéos qui se multiplient sur les réseaux sociaux ne sont pas toutes authentifiées, attention donc aux fake news.Celle, confirmée, montre une Israélienne et son copain, identifiés comme Noa Argamani et Avinatan Or, kidnappés, malmenés et apeurés. D’autres vidéos laissent penser que des dizaines de fêtard(e)s ont été tué sur place voire des centaines. L'attente, une angoisse pour les amis, les parents. Ceux de Hersh Golberg-Polin, 23 ans - dans des propos rapportés par le Jerusalem Post - ont reçu samedi matin deux courts messages de sa part : "Je t'aime" et "Je suis désolé".