Festivals et fêtes électro : le risque climatique

21 octobre 2024 à 14h13 par Christophe HUBERT

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Festivals et fêtes électro : le risque climatique

A mesure que se multiplient les épisodes météo historiques, les inondations et autres pluies diluviennes, le changement climatique devient cruellement concret pour beaucoup de Français.
Mais au-delà des victimes et des vies gâchées, le risque climatique se fait pressent pour de nombreux secteurs d’activité, parmi eux, celui des festivals.

C’est du moins ce qu’on découvre dans l’étude que vient de publier le Centre national de la musique (CNM). Un bilan de l’année 2024 pour les festivals de musique et en pleine année olympique, après avoir interrogé 877 événements. L’étude nous dit que les JO n’ont eu qu’un impact limité sur les festivals de 2024 cela dit, 80% d’entre eux disent avoir rencontré des difficultés cette année.

Pas de quoi les faire annuler ou disparaitre mais de quoi les fragiliser. En cause : des difficultés financières (hausse des coûts, inflation) pour 59%. Et les aléas naturels sont cités par 42% des sondés, comprenez pluies, orages et températures extrêmes.

En 2024, seuls 2 festivals ont annulé pour cette raison mais un tiers des 834 festivals doivent déjà gérer ces nouveaux aléas. Et nous le savons, nous ne sommes qu’au début du changement climatique, la filière va donc devoir, et massivement, prendre des mesures d’adaptation, qui auront un coût.

Et le secteur des festivals n’a pas besoin de ça. Car contrairement à la croyance populaire qui imagine des festivals au fort taux de remplissage et à la santé insolente, la situation est tout autre. L’étude du CNM affirme même que près de la moitié des festivals remplissant leur jauge à plus de 90% sont… déficitaires !

Retrouvez ici l'étude du CNM dans son intégralité

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