Clubs : un syndicat dénonce le silence du gouvernement

Publié : 16 février 2021 à 10h39 par Christophe HUBERT

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Crédit : @bantersnaps / unsplash.com

Dans quelques semaines, nous « fêterons » 1 an de fermeture des clubs et discothèques. Un an sans fête que personne, à l’époque, n’aurait imaginé. Un an qui pourrait bien se prolonger encore de nombreux mois.

Les professionnels de la nuit, acteurs à part entière de l’industrie culturelle, naviguent de détresse en colère, de l’impatience au dépit. Ce mardi 16 février, c’est à nouveau le SNDLL qui tire la sonnette d’alarme. Le syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs alerte sur la possible disparition de nouveaux établissements qu’ils qualifient « d’oubliés du système ».

Pour ce syndicat, si des aides sont bien versées par l’Etat, elles ne concernent pas certains clubs achetés fin 2019 ou début 2020, ou encore ceux qui, « pour des raisons de travaux, ne peuvent pas présenter un chiffre d’affaires de référence pour 2019. » De même, de nombreux propriétaires de discothèques ne percevraient plus un euro de rémunération et n’auraient pas droit au chômage partiel.

Et le SNDLL de dénoncer le silence du gouvernement face à ces cas de détresse, et d’appeler notamment à prolonger le remboursement du Prêt Garanti par l’Etat, et à être reçu par le Ministre de l’Intérieur (ministre de tutelle des discothèques en France, mais cela, c’est un autre sujet…). Enfin, les professionnels de la nuit exigent que soit envisagée une période de réouverture et la définition de protocoles sanitaires.

Retrouvez ici le communiqué du SNDLL