L'avenir de la fête, le débat continue

Publié : 24 août 2020 à 9h19 par Christophe HUBERT

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La fermeture des clubs & discothèques n’a pas qu’un impact économique et social. Car la crise du coronavirus force les lieux de fêtes et de culture à penser leur avenir, à définir de nouvelles formes de soirées, dépassant largement le cadre du port du masque ou de la distanciation sociale. D’ailleurs cette refonte du clubbing était déjà amorcée avant même le Covid-19.

RadioFG suit donc de près les propositions, prises de parole, idées nouvelles qui agitent le milieu de la nuit, et qui font débat.

Ainsi de la tribune rédigée par Kevin Ringeval, membre du conseil d’administration de Technopol et ex-directeur et fondateur de l’Aérosol, pour nos confrères de Dure Vie.

Une participation au débat qui débute par la prise en compte de l’environnement. Pour Kevin Ringeval, « le secteur de l’événementiel est plus que jamais concerné par les enjeux de durabilité et de la préservation des ressources », et appelle donc à ce que ce secteur intègre davantage l’impératif environnemental.

Kevin Ringeval, imagine le futur de la nuit comme des « lieux de vie de la Nuit qui s’inscrivent dans une démarche d’éducation populaire, non plus comme des lieux de consommation de services, mais avec cette vocation de permettre aux individus d’acquérir et de développer des connaissances, un sens critique, des savoirs et des savoirs faire, qui contribuent au développement de leur personnalité. »

Concrètement, ces nouveaux lieux de fêtes sortiraient du vieux schéma (un club dans le noir, ouvert la nuit) pour proposer « une multitude d’activités (qui) doivent épouser nos rythmes de Vie 24H/24. »

Autre sujet qui revient beaucoup dans les débats sur l’avenir de la fête : le local, le territoire. Kevin Ringeval écrit « avant de penser au rayonnement national ou international de son lieu, il faut dans un premier temps le penser en phase avec le territoire. » 

Plus locale, plus sobre écologiquement, la fête de demain doit être celle du citoyen, de la culture, de l’échange et de la transmission - avec des lieux et des acteurs qui défendent l'héritage et l'histoire des musiques électroniques. Voici comment la conçoit Kevin Ringeval, dans sa tribune, à retrouver ici.

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