L'utopie French Touch, l'exposition FG
Publié : 22 mars 2021 à 6h00 par Christophe HUBERT
« L'Utopie French Touch », les débuts des musiques électroniques en France,
voilà le thème de l’exposition virtuelle et gratuite que propose RadioFG, en collaboration avec Google Arts & Culture.
L’occasion, cette semaine, de revenir sur le parcours d’une radio - FG - depuis 1981, qui est aussi celui d’une scène musicale et artistique.
Jean Yves Leloup fut rédacteur en chef de RadioFG, et c’est en 1990 qu’il plonge dans ce bouillonnement culturel, dans cette aventure de quelques passionnés qui, à l’époque, découvrent les premières heures des musiques électroniques, de fêtes, des raves parties.
Les musiques électroniques émergent et très vite vont s’étendre comme une traînée de poudre, séduisant un public toujours plus nombreux. L’exposition « L'Utopie French Touch » souligne ainsi que RadioFG, ses studios, deviennent alors le QG des DJs du monde entier – ceux de la scène parisienne, comme ces artistes étrangers qui trouvent dans les fêtes françaises un lieu pour s’exprimer, et sur FG, un lieu pour accroître leur visibilité.
Pionniers, initiés, les amoureux de musiques électroniques ont, début des années 90, participés à l’essor de cette scène musicale. Beaucoup ont été des acteurs acharnés, d’autres comme Jean Yves Leloup sont également devenus les spectateurs d’un monde qui venait d’éclore…
L’exposition créée par RadioFG avec Google Arts & Culture évoque l’utopie des débuts de la radio. Utopie d’une musique, utopie des clubs notamment, mais au-delà, la foi dans un avenir meilleur : artistique ou numérique, comme le décrit Jean Yves Leloup, ancien rédacteur en chef de RadioFG
De Jeff Mills à Laurent Garnier, de Carl Cox aux Daft Punk, les DJs se pressaient donc pour venir jouer à RadioFG. Mais les débuts de la radio fut donc, au-delà d’une aventure musicale, l’occasion de poser les fondements d’une culture électronique, définit par son amour des arts : numériques, contemporain, vidéo et par une utopie d’un monde meilleur, inclusif.