Le collectif Club Culture reçu par la Mairie de Paris

Hier, le collectif #ClubCulture qui regroupe plus d’une quarantaine de lieux de nuit, a été reçu par Frédéric Hocquard, adjoint d’Anne Hidalgo au tourisme et à la vie nocturne.

Ce collectif est, rappelons-le, né de la crise sanitaire et de la fermeture des clubs. Lancé notamment par Culture Bar-Bars, il vise à réunir les clubs français afin d’interpeller les pouvoirs publics pour qu’ils soient considérés comme de vrais lieux culturels (ce qui n’est pas le cas actuellement).

Alors que la réouverture des discothèques n’est toujours pas envisagée – peut-être le 1er juillet prochain mais rien de certain – ce collectif a donc été reçu par un élu de Paris, Frédéric Hocquard, ainsi que par l’ancien ministre de la culture, Jack Lang, de longue date très impliqué aux côtés des acteurs de la scène électro. Etaient notamment présents – à l’Institut du Monde Arabe dirigé par M.Lang - Simon Boisson du Warehouse de Nantes ou encore Aurélien Antonini du club parisien Le Badaboum.

Une occasion pour les acteurs, de panser leur plaie, de déplorer l’image souvent caricaturale qu’ont les clubs en France alors qu’ils sont de vrais lieux d’expression artistique pour les DJs et producteurs électro. Mais au-delà, de repartir à l’offensive afin d’obtenir donc, le statut de Club Culture et d’institution culturelle

La ville de Paris, par la voix de Frédéric Hocquard n’y est d’ailleurs pas hostile, d’après le contre rendu de la réunion que fait le quotidien Libération.

Le collectif Club Culture ambitionne de faire, comme à Berlin, où les clubs de la ville ont acquis une nouvelle dimension culturelle. Et comme le rappelle Libération, la crise actuelle a au moins eu le mérite de fédérer les clubs français, de les structurer afin de peser face aux politiques. La réunion d’hier n’aura été qu’une étape mais c’est bien une partie de l’avenir de la scène électro qui se joue ici, celle de sa pleine et définitive reconnaissance.

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