Réouverture des clubs : Le debrief

Après plus de 15 mois de fermeture, les clubs et discothèques ont gouté au plaisir de retrouver leur activité ce week-end. Ils étaient les derniers à pouvoir rouvrir, avec certaines restrictions imposées dont notamment le pass sanitaire obligatoire pour rentrer.

La fin d’une attente injustifiée pour certain, nécessaire pour d’autres, ce qui est sûr c’est que les clubbers ont pu se déhancher et retrouver la proximité des corps ce week-end. Du Sacré à Paris, au Bisous Bisous à Cannes en passant par des lieux en extérieur comme le Kilomètre 25, la rédaction d'FG a vécu pleinement ce week-end de réouverture. 

J'ai enfin pu redire "je suis derrière la scène, à gauche, en face"

Ce qui nous a le plus frappé, c'est avant tout le positivisme des gens - que ça soit pour retrouver les DJs, de faire des rencontres, ressentir le contact des gens (social et physique) - mais aussi l'envie de profiter de l'instant présent à fond "comme si cette réouverture était éphémère". On connaît tous les côtés négatifs des clubs : les longues files d'attente, l'odeur de transpi, les cocktails hors de prix, perdre ses potes... bizarrement, même ces aspects du clubbing nous avaient manqué.  

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"La contrainte du pass sanitaire est un bon moyen pour inciter les jeunes à se faire vacciner"

La réouverture des clubs se fait avec certaines contraintes sanitaires à respecter dont notamment l'obligation de présenter son pass sanitaire, ou un test antigénique, PCR négatif. Une contrainte qui sera, suite à l'allocution du président de la république, étendue aux événements de plus de 50 personnes dès le 21 juillet et aux bar & restaurant à parti du mois d'aout.  

Pour le maire de Paris Centre, Ariel Weil, qu'on a rencontré au Sacré, cette contrainte sanitaire est - en plus d'être la meilleure solution pour permettre aux clubs de rouvrir - un bon moyen pour inciter les jeunes de se faire vacciner.  

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Cette réouverture des clubs est un soulagement pour toute cette la scène électronique, que ce soient les établissements, les DJs, les physios, les barmans et toutes les personnes qui y travaillent. La question qu’on se pose maintenant est : Pourrons-nous en profiter encore longtemps ?