Piqûres "sauvages" au festival Crossover de Nice: l'affaire classée sans suite
Publié : 9 février 2023 à 7h28 par Antony HARARI
Une enquête qui ne mène nulle part, aucune piste réelle et des analyses analyses toxicologiques négatives.
Une somme de faits qui ne laissent aucun autre choix au procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, d'annoncer un classement de l'affaire de ces piqûres dites sauvages survenues le 10 septembre dernier au théâtre de Verdure lors du festival électro Crossover.
S'il n'y a aucun suspect, ce sont surtout les analyses toxicologiques revenues négatives qui poussent le magistrat à classer l'affaire.
Pendant et juste après la soirée en question, neufs témoignages de piqûres au total ont été recueillis pour autant de plaintes. Une affaire de piqûres qui intervient alors que le phénomène était en train de prendre de l'ampleur dans différentes régions du pays, sans que la police ne parvienne à des pistes et des arrestations concluantes.
Jamais ce phénomène n'aura été élucidé en France. Et si certains peuvent redoutent un effet de psychose à force d'en parler, il y a pourtant bien eu des victimes et des traces physiques de piqûres constatées, sans avoir à chaque fois reçu pour autant un quelconque produit. Et si des traces de produits divers ont pu être relevées, d'autres ont pu également se voir injecter un produit, mais avec des analyses réalisées trop tardivement, impossible de savoir de quoi il s'agit exactement. C'est donc un réel flou depuis le début autour de ce phénomène.
Mais on ne peut que constater qu'il s'estompe actuellement. Ou alors, cela est peut-être dû à une plus grande vigilance des gens qui sortent. Avant d'avoir la confirmation d'une éventuelle baisse de ces piqûres, il est de toute façon toujours de rigueur de se montrer vigilant à tout point de vue lors d'une sortie en club, en festival ou en discothèque.