Belgique : Les métiers de l’événementiel manquent à l’appel
15 mars 2022 à 16h40 par Jean-Baptiste BLANDIN
En Belgique comme en France, les festivals commencent à annoncer leurs grands retours après 2 années de crise sanitaire. Sauf que chez nos amis du plat pays, les techniciens, les ingé-sons, lumières, et toutes ces mains de l’ombre qui permettent la bonne tenue des plus grands événements commencent à manquer à l’appel.
Tomorrowland, Paradise City ou encore le Dour Festival, les dates et les line-up de ces grands événements se précisent, mais les professionnels du spectacle ont pour beaucoup quitté leur travail. En cause, la crise sanitaire et le manque de considération de la part des représentants pour le secteur de l’événementiel considéré comme « non-essentiel ».
Bien qu’en France, le secteur ait été (en parti) épargné grâce au statut d’intermittent, ce n’est pas le cas pour la Belgique, qui a vu ces tee-shirts noirs s’en aller, sans laisser le temps à la relève de se former. Selon le témoignage de Luc Meesen de Noves Group (Liège) pour le journal Le Soir, « le matériel est présent, mais pas le staff pour le mettre en œuvre ».
Toujours d’après lui, « cet exode n’est pas terminé » et le secteur de l’événementiel aurait besoin de deux à trois ans pour s’en remettre.
Pour tous les professionnels à la recherche de temps de travail, vous savez ce qu'il vous reste à faire...