Coup d’envoi du Virage pour la saison 2 !

Coup d’envoi du Virage pour la saison 2 !

Cet open air parisien débute ce jeudi soir – en petit comité – et ce week-end, en grand format, sa saison estivale.

Comme d’habitude, Virage sera tel un chat, vivant plusieurs vies. Diurnes, nocturnes. Clubbing ou plus familial, autour de nombreuses animations et activités. Des formats repensés pour cette deuxième édition afin de renforcer ce qui apparait comme l’ADN de Virage : un lieu généreux, ouvert, inclusif.

Des lieux polymorphes qui expriment un renouvellement dans nos envies de fêtes 

Sans doute que le succès sera au rendez-vous, comme l’année dernière ! Pourtant, le lieu situé sous le Périph’ parisien aurait pu rebuter mais il a su faire de son cadre, un atout. Et d’ailleurs, ne nous trompons pas, le Virage n’est pas un cas isolé, d’autres spots open air ont poussé à Paris et dans les grandes villes françaises. L’arrivée des beaux jours y est pour beaucoup, mais le succès de ces lieux polymorphes exprime quelque chose de plus profond : un renouvellement dans nos envies de fêtes et de retrouvailles.

Hier, sur la scène électro, les clubs étaient les endroits parfaits pour canaliser cette envie de lâcher prise, leur suprématie semble durablement remise en question. La crise Covid, les confinements, l’inflation, les questions de pouvoir d’achat (les clubs qui facturent 50 euros l’entrée, 20€ le verre, c’est pas ce qu’on appelle « inclusif »…) ont modifié notre rapport à la fête, au partage. D’où notre soif (dans tous les sens du terme) d’aller boire un verre en extérieur, de profiter d’activités, de faire de la pétanque après le boulot, tout cela dans le même endroit… avant d’y retourner le week-end venu pour s’enjailler sur des sets de DJs !

Bref, un esprit de quartier, à taille humaine plus qu’un warehouse surchauffé ou qu’un club de centre-ville surfriqué. Bien sûr, c’est ici une tendance à grands traits, la diversité des établissements de fête reste importante dans la capitale comme ailleurs. Reste qu’on comprend mieux pourquoi le Virage devrait blinder ce week-end et tout l’été.

D’autant plus, ultime argument, que ces lieux festifs d’un nouveau genre s’affichent volontiers éco-responsables et que, face à un constat d’impuissance collective et politique sur le dossier du changement climatique, participer à l’échelle de nos fêtes, à développer les bonnes pratiques, est un très bon argument de vente !

Tous et toutes au Virage donc ! Eux seront chez nous mardi 18 avril prochain. Les deux directeurs artistiques seront les invités de l’Happy Hour FG pour évoquer l’évolution de la fête dans la capitale.