Jack Back, Love Regenerator… le phénomène des alias des DJs stars
Publié : 31 janvier 2022 à 9h55 par Antony HARARI
Prendre un autre pseudo et sortir des sons, cela a toujours existé, mais depuis quelques années, le phénomène touche plusieurs gros noms de l’électro.
Ces derniers sortent des tracks dont la portée sera forcément moins grande, on le sait à l’avance puisque par définition seul le nom de l’alias est mis en avant. Les titres sont postés en plateforme ou sur Youtube et ensuite, il n’y a pas vraiment de communication autour, ni promotion, sauf celle que veut bien lui accorder l’artiste ou le label. Et généralement, c’est très éphémère.
Il y a quelques jours, Calvin Harris accompagné d’autres artistes a sorti le titre Lonely, avec son alias Love Regenerator. Un son bien plus house qu’à l’accoutumée pour Calvin Harris, un son moins « mainstream », moins grand public.
Cela fait partie de l’objectif de l’alias. En clair, le DJ en question va pouvoir totalement bifurquer vers d’autres sons, d’autres styles, se faire plaisir et tenter des choses. En parallèle, cela permet de ne pas trop déstabiliser des fans. Le meilleur exemple c’est clairement David Guetta.
En 2018, il décide de lancer l’aventure Jack Back qui lui permet de balancer des sons House et underground. Et cela a eu un effet direct dans la sphère des « puristes » où l’accueil est plus que positif. Depuis, il s’en donne à cœur joie avec cet alias, jonglant entre les multiples releases sous le nom de David Guetta et sous Jack back…
Et il y a aussi ceux qui ont même plusieurs alias à l’instar de Martin Garrix qui œuvre sur des projets bien différents avec ses pseudos Ytram ou Aera21.
C’est le cas également de Diplo, producteur qui transforme tout en or. Cependant, au contraire des autres, il a signé d’énormes cartons avec ses alias qui cachent en fait des collabs, que ce soit LSD avec Labrinth et la chanteuse SIA ou encore Silk City avec Mark Ronson à qui l’on doit le tube planétaire Electricity avec Dua Lipa.