La French Touch célébration au JO de Paris, un prestige musical planétaire.

15 septembre 2024 à 12h09 par Gwenael BILLAUD

La French Touch célébration au JO de Paris, un prestige musical planétaire.

En passant par Mr Oizo  après une escale chez Myd, les artistes de la French Touch ont effectué un voyage interstellaire au JO et y furent largement appréciés, lors des cérémonies olympiques de cet été. 

On a savouré la French Touch avec Cerrone, Phoenix, Kavinsky et Air, et par la suite avec un grand concert en clôture des Paralympiques. La musique électronique a rayonné de manière constante. 

Un retour sur le Futur de la Musique : La French Touch 

Mr Oizo, multiforme 

À 50 ans, Quentin Dupieux poursuit sa double inspiration artistique : En tant que réalisateur, il a réussi à s’affirmer comme le standard français de la dérision ubuesque avec 13 longs-métrages en 17 ans, dont Rubber, Incroyable mais vrai ou encore Daaaaaali!, mais également comme DJ et Producer sous le pseudonyme Mr Oizo. 

 Son titre Flat beat, sorti en 1999, a été interprété lors de la cérémonie d'ouverture par l'Ensemble Matheus. 

Il est le lien entre la première vague française, personnifiée principalement par Daft Punk et Air, et la French Touch 2.0, qui s'est conviée dans les années 2000 avec des artistes comme Justice ou Kavinsky (avec le titre Nightcall, issu de la bande originale du film « Drive »). 

À l’image de Justice, Myd et SebastiAn, il s’inscrit dans le paysage Ed Banger, label orchestré par Pedro Winter, ancien manager des Daft Punk, qui accueille le fleuron de l’électro française au rayonnement international. 

Myd, le Solaire 

 Myd a émerveillé l'obélisque de la Concorde, célèbre monument parisien de son set lumineux. Alors que la procession des athlètes se déroulaient en bas des Champs-Élysées, la nouvelle recrue de la French Touch a eu l’honneur d’officier derrière les platines, revêtu d’une gigantesque cap bleu-blanc-rouge, couleurs du drapeau français, sur les épaules qui se terminait en immense traine en bas de l'obélisque. 

Il a interprété The Sun, son morceau phare sorti en 2017, ce titre l'a rendu célèbre sur la scène internationale.  Avec son look vestimentaire extravagant, Myd nous entraîne dans ses souvenirs d’adolescence entre spleen et références hypnotiques aux Fatboy Slim, Prodigy ou aux Chemical Brothers, qui nous envahissent d’une mouvance empreinte de mélancolie solaire. 

The sun, son titre amoncelle plus de 95 millions d'écoutes sur la plateforme de streaming musicale Spotify. 

 

Angèle nous envoûte sur du Kavinsky 

Le quatuor Phoenix a électrisé la scène du Stade de France, de même que le duo Air, un peu plus tard dans la soirée. Ces deux formations de pop électro avaient auparavant joué lors d’un prodigieux live commun sur le toit de l’aéroport de Roissy. 

Encadré par les athlètes des différentes délégations olympiques, Phoenix a montré le chemin de l’élégance arty avec « Lisztomania » 

Angèle a sublimé « Nightcall » de Kavinsky, sous l’accompagnement électronique de son auteur et de Phoenix. Angèle a subjugué le stade de France de sa voix à la mélodie enchanteresse. 

Le groupe Air nous a fasciné avec leur titre « Playground love », nous enveloppant dans une quintessence sonore, habitée de synthétiseur et de guitare. Ce titre a touché les générations à travers le film de « Virgine Suicide » de Sofia Coppola 

 

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