La Stutter house, le renouveau de l'électro

Les musiques électroniques sont en perpétuelle évolution, de nouveaux sous-genres apparaissent en permanence. Récemment, c’est ce que l’on appelle la Stutter house, aussi appelée la tremolo house, qui a fait son apparition pour notre plus grand plaisir.

Littéralement, stutter signifie bégayer en français, on parle donc d’une house qui bégaie. Il s’agit d’un style musical venu tout droit d’Angleterre popularisé notamment par l’incontournable Fred Again et son tube Marea (We’Ve Lost Dancing). Armé de ses nouvelles sonorités, le Londonien a fait l’effet d’une bombe en débarquant sur la scène électronique, inspirant de nombreux jeunes producteurs à l’image de l'allemand BUNT. ou encore du français Swimming Paul et son titre phare Fading.

La stutter house, c’est quoi ?

Musicalement, c’est une sorte de mélange entre la deep house, la UK garage et la drum’n’bass, le tout porté par des vocaux ou des synthés saccadés.

Mais la stutter house ne s’arrête pas à la musique, c’est aussi un état d’esprit que partage toute une nouvelle génération de producteurs rêveurs et nostalgiques. Loin de l’image des artistes bling bling à jets privé, cette nouvelle génération est accessible, humaine et portée par l’émotion à l’image de Barry Can’t Swim.

Peut-on vraiment parler d’un nouveau genre ? Va-t-on finir par s’en lasser ? Difficile à dire, le temps nous le dire. 

L'autre question qu'on peut se poser, est-ce que les artistes adhèrent à ce nouveau nom, qui sur le papier peut être vu comme étant péjoratif, sont-ils au courant que ce nouveau terme éxiste ? La encore rien de sûr, mais ce qui est sûr, c’est que cette génération d’artistes apporte un vrai vent de fraîcheur et une bonne dose d’espoir à toute la scène électronique actuelle, et pour l’instant ça fait beaucoup de bien.