Les clubs britanniques risquent de disparaître d’ici fin 2029

Les clubs britanniques risquent de disparaître d’ici fin 2029, c’est le triste constat que déplore la Night Time Industries Association (NTIA).

L’organisation, représentant les bars, pubs, salles de spectacles et autres établissements nocturnes, alerte sur l’éventualité de voir les pistes de danse se taire définitivement d’ici le 31 décembre 2029 si les fermetures de clubs continuent au rythme actuel.

Cette estimation repose sur les fermetures enregistrées depuis mars 2020 : en moyenne, trois clubs ferment chaque semaine au Royaume-Uni, représentant une perte de 37 % des discothèques du pays. 
« Nous assistons au démantèlement systématique de l’économie nocturne », déplore Michael Kill, PDG de la NTIA qui ajoute « Notre industrie ne se résume pas seulement au divertissement ; elle est aussi une question d’identité, de communauté et d’économie. La perte de nos lieux de divertissement signifie la perte d’emplois, de culture et d’un élément essentiel du tissu social du Royaume-Uni. Sans intervention urgente, le 31 décembre 2029 signera la fin d’une ère de clubbing qui a défini des générations. »

Pour y remédier, La NTIA demande au gouvernement britannique l’extension de l’allègement fiscal pour les entreprises au-delà d’avril 2025, ainsi que la reconnaissance des discothèques et salles de spectacles comme des institutions culturelles. Elle appelle également à des réformes réglementaires touchant aux licences, aux taxes foncières, à la TVA et à l’urbanisme, pour créer un environnement favorable à l’industrie nocturne.

En connaissant l’importance de la vie nocturne britannique, son histoire et l’influence positive qu’elle a eu pour l’ensemble de la scène électronique mondiale, on espère que ces prévisions ne deviendront pas réalité.