Les Trans Musicales, un modèle de festival écologique à suivre
16 novembre 2022 à 17h17 par Jean-Baptiste BLANDIN
Les festivals n’ont pas attendu la COP27 pour trouver des réponses à la problématique du réchauffement climatique. Notamment les Trans Musicales qui vont faire leur retour à Rennes du 7 au 11 décembre prochain, un festival engagé depuis 2005 dans le développement durable.
Lorsque l’on discute d’écologie avec des organisateurs de festivals, le nom des Trans Musicales revient très souvent comme étant un véritable modèle à suivre. Bien qu’étant un gros festival, près de 60 000 spectateurs lors de sa dernière édition, les Trans travaillent chaque année à réduire son impact environnemental selon différents points :
- La restauration (produits bio et locaux, légumes de saison, carte à 50% végétarienne et pas de viande rouge)
- Transport (mise en place de navettes durant toute la durée du festival, parking à vélo installé pour l’occasion sur le site)
- Énergie et eau (utilisation de lampes et leds économes)
- Déchets (réutilisation du matériel et mobilier)
Et cette année encore, les Trans ont innové avec un nouveau concept intitulé la contribution environnementale. Un concept qui consiste à « calculer le coût financier de la mobilité artistique et des publics du festival afin de redistribuer cette valeur à des projets en faveur de la transition écologique » comme nous l’a expliqué Xavier Paillat, responsable du développement durable du festival. Pour le cas du festival rennais, ce coût est de 60 000 €, le festival va donc redistribuer cette somme aux projets Terres de liens, Compagnons Bâtisseurs Bretagne et Énergie Partagée.
Il n’existe pas de recettes miracle, mais être un festival écolo, c’est une question d’intention, il faut agir en fonction de sa taille et avancer avec les moyens que l’on a, ce que font à merveille les Trans Musicales.