Le marché de l’électro pèse 6 milliards de dollars !

Publié : 2 mai 2022 à 12h53 par Christophe HUBERT

Vyniles
Vyniles
Crédit : @florenciaviadana / unsplash

Le marché de l’électro pèse 6 milliards de dollars !

La semaine dernière, en amont de l’ouverture de la saison d’Ibiza, s’est tenu l’International Music Summit qui réunit les professionnels de la scène électro. Un événement qui chaque année, fait le point sur l’état du marché, via un rapport particulièrement attendu.

Et celui de cette année (qui scanne donc le business de l’année 2021) s’ouvre sur de bonnes nouvelles ! Tout d’abord, concernant les musiques électroniques, tout est au vert : streaming en hausse de 24% en un an, la vente physique de musique est également en hausse (+51% pour le vynil, +9% pour le CD). Concernant le streaming, l’IMS prévient toutefois qu’il n’est rentable que pour une infime partie des artistes : seuls 1650 d’entre eux dégagent plus de 65.000 dollars annuels, autrement dit, la masse gagne bien moins.

Dans de nombreux pays comme l’Allemagne et l’Angleterre, la part des musiques électroniques progresse, quand celle du rap et du hip hop a tendance à baisser. Est-ce là le signe que l’omniprésence du rap – que l’on connait évidemment en France - touche à sa fin ? L’avenir le dira mais l’IMS nous dit que l’écoute de musiques électro est orientée à la hausse dans 16 pays étudiés, sur 28.

Ceci dit, même avec des chiffres d’écoute assez flatteurs, le marché des musiques électroniques ne pèse « que » 6 milliards de dollars (chiffre qui était à 7,3 milliards, avant la pandémie. Il ne concerne que le streaming et les ventes physiques).

Mais la musique, ce n’est pas que l’argent… passons donc à d’autres données de ce rapport. Notamment le fait que c’est la tech house qui est le genre dominant (sur la base des ventes sur Beatport du moins), suivie par la techno, la house puis la melodic house.

Notez que ce rapport est mondial, avec un prisme très anglo-saxon ce qui fait que la France est rarement scrutée dans les détails. Retrouvez-le ici, en intégralité et en anglais

visu application mobile FG