Trop d’afro-house tue l’afro-house ?
11 juin 2024 à 19h30 par Jean-Baptiste BLANDIN
La vague afro house continue de déferler sur la scène électronique portée par les pionniers du genre Black Coffee et Keinemusik, probablement les artistes électro les plus influents de ces dernières années, souvent copiés, jamais égalés.
Une musique house, dansante, chaleureuse, parfois émotionnelle, qui puise dans des rythmiques africaines, souvent cadencées, le tout porté par des belles notes de piano et/ou de synthés.
De nombreux producteurs, productrices et Djs s’y essayent, souvent sans grandes convictions, parfois poussés par leurs labels, souvent avec l’envie de prendre le train en marche.
Le monde de la musique a toujours fonctionné ainsi, on s’inspire de ce qui marche, on pioche chez nos voisins, toujours est-il que les releases afro s’assemblent et se ressemblent et commencent à provoquer un certain rejet voir même un véritable dégoût pour certains.
Je ne vous apprends rien, l’omniprésence d’un style musical finit souvent par entraîner sa chute, non pas qu’il soit mauvais, bien au contraire, mais tout simplement parce qu’il provoque un effet de lassitude.
Est-ce que ce sera le cas pour l’afro-house ? L’avenir nous le dira mais pour l’instant il semble qu’elle ait encore de beaux jours devant elle, d’autant plus qu’il existe de nombreux sous-genres différents comme l’amapiano, la 3 step, l’afro portugaise et bien d’autres encore.